L’esprit du voyage
Au nord de la Martinique et au sud de la Guadeloupe, la Dominique – ou encore « Waitikubuli » pour ses derniers aborigènes, les Indiens Caribs aussi appelés les Kalinagos – est sans doute l’une des îles les moins connues des Antilles. Contrairement à ses deux voisines, elle ne fut jamais vraiment colonisée, tant son territoire, incroyablement escarpé, coupé de vallées profondes, se prêtait mal au développement des grandes plantations. C’est ainsi la seule et la dernière île à abriter encore des villages des descendants des Indiens Kalinagos, disparus partout ailleurs.
Longtemps l’île demeura isolée, ignorée, tantôt française, tantôt anglaise, pauvre et peu développée. Elle est ainsi restée un vrai paradis naturel, avec 60% du territoire couvert par la jungle tropicale et, sa haute montagne centrale (le Morne Diablotins culmine à 1 477 mètres), arrêtant les nuages, partout coulent ruisseaux, cascades, rivières et ruisselets… sans compter un lac bouillonnant volcanique et quelques curiosités naturelles comme sa « vallée de la désolation », vallée sulfureuse aux sources chaudes. Ses 3 parcs nationaux furent les premiers des Caraïbes à être classés au patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO.
Peu de plages ici… Les promoteurs touristiques l’ont eux aussi boudée – pour notre plus grand bonheur… L’île est vraiment dédiée à la nature, aux grandes balades, aux randonnées, mais aussi à la plongée, avec masque et tuba et avec bouteille : les côtes – où « poussent » les massifs coralliens – sont elles aussi restées vierges, avec une des plus riches faune et flore sous-marine des Caraïbes.
Pour ajouter une touche de balnéaire à votre séjour, nous vous suggérons une escapade à Antigua, dans l’archipel d’Antigua-et-Barbuda. Cette île atypique conjugue délicieusement chic anglais et énergie créole. On la surnomme aussi l’île aux 365 plages…