L’esprit du voyage
Choisir la Cappadoce…
Un paysage unique au monde, sur le haut plateau anatolien, un relief extravagant, sculpté par l’érosion des retombées volcaniques de l’Argée, l’actuel mont Ercyes, un volcan aujourd’hui éteint qui répandit ses laves sur des centaines de kilomètres et que les pluies et les vents ont sculptées au fil des siècles en cheminées de fées, en cônes – parfois hautes comme des cathédrales. Depuis des millénaires, les habitants ont su creuser ce tuf tendre pour y nicher leurs maisons troglodytes, leurs églises et leurs étables, leurs réserves et leurs greniers, y ont même imaginé des villes souterraines (jusqu’à 7 étages sous terre) pour se protéger des envahisseurs.
Göreme fut depuis le XIe siècle l’un des plus grands centres monastiques de la chrétienté comme en témoignent ses dizaines d’églises troglodytes aux peintures qui ont, grâce au climat très sec, gardé toute leur fraîcheur. Zelve, village totalement creusé dans la roche était encore habité il y a quelques années, les villes souterraines de Kaymakli et de Derinkuyu furent, pendant des millénaires des refuges inexpugnables pour les paysans et leurs troupeaux….
La Cappadoce est un monde magique, chaud en été, froid en hiver, mais accessible en toutes saisons ; c’est aussi le pays des vignes, des vallées cachées des anachorètes, des villages perchés, des jardins secrets bordés de peupliers.
Nous y avons déniché 2 délicieuse adresses du côté d’Uçhisar (en turc « la 3è forteresse »), un village niché au pied et au flanc d’un piton rocheux qui faisait partie jadis des forteresses naturelles de la région, avec Yesilhisar (la forteresse verte) et Ortahisar (la forteresse du milieu).
Échappez-vous pour un (grand) week end – ou plus – en Cappadoce…mais si vous disposez de quelques jours de plus, combinez idéalement ce séjour avec une étape à Istanbul.